Chaque année, des milliers de chiens sont contaminés par les tiques, et pourtant, ces parasites pourraient être bien plus facilement évités. Par négligence, manque d’information ou idées reçues, certains propriétaires exposent involontairement leur animal à de graves risques sanitaires. Voici un tour d’horizon des erreurs les plus courantes et des solutions pour mieux protéger vos chiens, en particulier au printemps.
Erreur n°1 : croire que les tiques ne sont présentes qu'en forêt
C’est l’un des mythes les plus tenaces : « Mon chien ne va pas en forêt, il ne risque rien ». En réalité, les tiques se retrouvent aussi dans les jardins, les parcs, les haies, les bords de route ou encore dans les hautes herbes de votre pelouse. Leur habitat est bien plus vaste qu’on ne le pense, surtout avec les hivers doux et les printemps humides qui favorisent leur prolifération.
✔ Ce qu’il faut faire : considérez toutes les zones végétalisées comme à risque et adoptez des mesures de prévention contre les tiques même pour les chiens citadins.
Erreur n°2 : oublier les traitements antiparasitaires ou les espacer
Beaucoup de maîtres pensent qu’un collier antiparasitaire posé au printemps protège tout l’été. D’autres oublient de renouveler les pipettes ou les comprimés. Or, chaque produit a une durée d’action limitée. Une protection interrompue laisse la porte ouverte aux tiques, surtout en avril, mai et septembre.
✔ Ce qu’il faut faire : tenez un calendrier précis ou activez des rappels pour ne jamais rater une dose. Demandez conseil à votre vétérinaire pour choisir la forme la plus adaptée au mode de vie de votre chien.
Erreur n°3 : retirer une tique avec les doigts ou une pince à épiler
Une mauvaise méthode de retrait augmente considérablement le risque de transmission de maladies comme la piroplasmose, la maladie de Lyme ou l’ehrlichiose. En pressant le corps de la tique, on provoque un rejet de salive infectée dans le sang de l’animal.
✔ Ce qu’il faut faire : utilisez un crochet tire-tique, tournez doucement sans tirer, et désinfectez ensuite la peau. Évitez absolument les méthodes maison comme l’éther, l’alcool ou l’huile.
Erreur n°4 : ne pas inspecter son chien après chaque balade
Même traité, un chien peut attraper une tique. Les produits antiparasitaires ne sont pas toujours 100 % répulsifs. Si la tique est détectée et retirée rapidement (avant 24h), le risque de transmission de maladie diminue fortement.
✔ Ce qu’il faut faire : vérifiez systématiquement les zones sensibles (oreilles, cou, ventre, pattes, entre les doigts). Prenez-en l’habitude dès le printemps.
Erreur n°5 : ignorer les symptômes après une morsure
Fatigue, perte d’appétit, boiterie, fièvre, urines foncées… Ces signes peuvent apparaître plusieurs jours ou semaines après une morsure de tique. Certains maîtres attendent, pensant à un simple coup de fatigue, alors qu’il s’agit parfois d’une urgence vétérinaire.
✔ Ce qu’il faut faire : restez vigilant après chaque tique retirée. Si un symptôme anormal apparaît, consultez sans attendre.
Erreur n°6 : penser que les tiques sont un simple désagrément esthétique
Une tique n’est pas juste un petit point noir collé sur la peau. Elle est vectrice de maladies graves, qui peuvent laisser des séquelles irréversibles, voire entraîner la mort du chien si elles ne sont pas soignées à temps.
✔ Ce qu’il faut faire : prenez les tiques au sérieux. Mieux vaut prévenir que devoir traiter une pathologie lourde.
Vous souhaitez aller plus loin et découvrir des solutions naturelles et douces pour protéger votre animal ? Ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour instaurer une routine de prévention ? N’hésitez pas à me contacter, je serai ravie de vous conseiller.