Accueillir un chiot de 2 mois chez soi, c’est comme accueillir un petit être en plein apprentissage du monde. Vous avez envie de bien faire, vous suivez votre instinct ou quelques conseils glanés ici et là… mais sans le vouloir, certaines habitudes peuvent freiner son éducation. Voici 5 maladresses fréquentes à éviter pour éduquer un chiot, et comment les corriger en douceur.

1. Attendre qu’il grandisse pour commencer l’éducation
On entend parfois : “il est trop petit, on verra plus tard”. Mais un chiot de 2 mois, c’est comme un enfant en maternelle : il est en pleine période d’apprentissage. Retarder son éducation, c’est rater cette phase essentielle où il absorbe tout comme une éponge. Pas besoin de lui apprendre tout d’un coup, mais quelques bases comme son nom, la marche en laisse ou les interdits simples peuvent déjà s’installer, en douceur.
2. Penser que la propreté vient toute seule
La propreté du chiot, c’est LE défi des premières semaines. Ce n’est pas un manque de respect de sa part : il ne sait juste pas encore se retenir ni où faire. L’erreur ? Le gronder après coup, ou le punir quand on “tombe dessus”. Le bon réflexe ? Anticiper, sortir souvent, et récompenser à chaque bon pipi au bon endroit. C’est la répétition qui crée l’apprentissage, pas la punition.
3. Se fâcher quand il fait une bêtise
Un chiot mordille, saute, renifle partout… c’est son langage à lui. Il ne cherche pas à “tester votre autorité”, mais à comprendre comment fonctionne le monde. Se fâcher trop fort ou le punir physiquement ne l’aide pas : il a juste peur, sans comprendre pourquoi. Il vaut mieux lui montrer ce que vous attendez, l’encourager quand il agit bien, et ignorer les comportements non désirés.
4. Être trop permissif… puis tout interdire d’un coup
Au début, on le laisse tout faire parce qu’il est petit et mignon. Mais quand il grandit, on devient plus strict. Résultat : le chien est perdu. Il ne comprend pas pourquoi ce qui était autorisé ne l’est plus. La cohérence est la clé d’une bonne éducation : les règles doivent être claires, stables et toujours les mêmes, dès le départ.

5. Le surprotéger et éviter les sorties
Par peur des microbes, des autres chiens ou des “mauvaises rencontres”, certains maîtres évitent de sortir leur chiot trop tôt. Pourtant, la socialisation est cruciale dans les premières semaines. Chaque sortie, chaque nouvelle odeur, chaque bruit est une occasion pour lui d’apprendre et de devenir un adulte équilibré. Bien sûr, il faut le faire progressivement, et avec des expériences positives.
L’éducation d’un chiot, ce n’est pas une course à la perfection. C’est une aventure faite de découvertes mutuelles, d’essais, d’erreurs… et surtout d’amour. En évitant ces quelques erreurs d’éducation, vous offrez à votre compagnon un cadre rassurant et motivant pour apprendre. Et rappelez-vous : chaque chiot est unique, et chaque pas dans la bonne direction compte.